SFUMATO

distribution en cours
/ scénographie Jane Joyet / musicien Eric Recordier

Donner le temps de la recherche, de la collection de tentatives, tel est notre accompagnement pour des temps de laboratoires avec des équipes artistiques autour de l’acteur et de la forme marionnettique.

Effacer les contours des choses pour mieux les voir : le sfumato, c’est la découverte de Léonard de Vinci et la porte ouverte par laquelle on entre dans l’art moderne. Suivez bien le fil de la pensée, du flou à la distance, de la distance à la profondeur, de ce qu’on voit à ce qu’on ne voit pas, de l’épaisseur à la matière. Vous serez accompagnés par un diseur et un montreur, qui vous donneront le mode d’emploi, à l’aide d’une image de la Joconde, et, par exemple, d’un petit nuage de talc pour illustrer la notion de flou. Ensuite, c’est à vous. À vous de rêver, de laisser flotter votre regard sur le paysage qui vous est proposé. Un poème artisanal se joue devant vous, créant le vent, l’eau, la fluidité. Les objets, les matières pourront se mettre à bouger, à se transformer : quelque chose comme des effets spéciaux réels et poétiques.

Ce sera une étape du sixième spectacle d’Alice Laloy et de La Compagnie s’appelle reviens, implantée en Alsace. 86 cm démontait – et remontait – la mécanique du vol du papillon, Y es-tu allait chercher, en théâtre d’ombre et de lumière, du côté de la peur du loup.